Dark-iivory, un « jeune » sacrieur qui passait sa vie à courir de long en large les contrées du Monde des quatorze, rencontra une jeune osamoda nommée Calisev. Le jeune homme, timide, ne savait pas comment l’aborder. Il se rappela alors les paroles sages délivrées par une de ses ainées Enolasan
« Un jour la rivière de ta vie formera un puissant fleuve, ce jour la c’est que tu auras rencontré la femme qu’il te faut. Cette femme tu la reconnaîtras dès la première seconde. »
Cette vieille folle devait avoir raison car au premier battement de cils de l’osa, notre ami tomba sous le charme.
Les jours passèrent et il apercevait la demoiselle chaque jour. Le cinquième jour fut celui où Dark-iivory eut assez de courage pour oser aborder dame Calisev.
« Bonjour, je m’appelle Dark-iivory »
Ce fut là les seuls mots qu’il arriva à prononcer mais Calisev pris le relais malgrès la même timidité qui la rongeait.
« Bonjour, moi je me prénomme Calisev. Je viens ici chaque jour à la même heure pour admirer les aurores boréales. Cela fait quelques temps que je vous vois également, voulez-vous vous joindre à moi pour ce spectacle magnifique ? »
Le sacrieur accepta avec grand plaisir cette invitation. C’était l’occasion de discuter et de faire connaissance.
La soirée passa plus vite que les acteurs principaux l’auraient aimé mais au bout d’un moment la météo les obligea à se quitter.
Les jours passèrent et formèrent des semaines, puis des mois, tout un défilé de dates qui virent les journées et soirées que les deux êtres passèrent ensemble.
Si bien que lors d’une soirée dans un restaurant côtier, Dark-iivory pris son courage à deux mains et fit quelque chose qu’il n’avait encore jamais fait.
Le sacrieur posa un genou à terre, s’empara de la main de Calisev, et, la regardant droit dans les yeux, qui adressa ces quelques mots :
« Dame Cali, avant notre rencontre je m’étais prédestiné à une vie à courir partout et dans tous les sens tel une graine lors d’une tempête, mais vous m’avez fait découvrir une autre facette de la vie et à ce jour je souhaite plutôt courir au devant des dangers qui vous menacent afin de vous protéger jusqu’à y trouver la mort. C’est pourquoi je me tiens genou à terre devant vous afin de vous demander votre main… »